Découvrez le sixième numéro de 365 A Year of Cartier, un magazine qui célèbre, à travers le thème de la magie, les temps forts de la Maison en 2024. Explorez les moments clés et les collections de l’année : des dernières créations de Haute Joaillerie au 40ème anniversaire de la Fondation Cartier en passant par les séquences tapis rouge sous le feu des flashs. Un voyage immersif à travers la créativité, l’innovation et l’élégance intemporelle.

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Édito — 2024

Quand Trinity célèbre ses 100 ans, il y a de la magie dans l’air.

<bigtitle>Paris, Londres, New York</bigtitle>Les feux de la fête s’allument en trois endroits du monde et presque simultanément entre New York, Londres et Paris. Trois destinations qui correspondent aux trois temples de la Maison fondés par les trois frères Cartier au début du XXᵉ siècle.

Un rendez-vous fort et l’occasion de célébrer la diversité et l’amour si chers à la Maison en présence de la « grande famille » Cartier venue du monde entier. Les cinq ambassadeurs de Trinity – Paul Mescal, JISOO, Labrinth, Yara Shahidi, Jackson Wang –, ainsi que Jake Gyllenhaal, Vanessa Kirby, Rami Malek, Monica Bellucci, Lily Collins, Sofia Coppola, Isabelle Huppert, Golshifteh Farahani, Emma Corrin, Manu Ríos, Emma Chamberlain, Jeremy Pope, Mélanie Laurent, Virginie Efira, Lou Doillon, Raphaël Quenard, Vincent Lacoste, Deva Cassel, Khatia Buniatishvili, Blanca Li ou encore Nadine Labaki ont fêté ce centenaire festif et joyeux.

CENT ANS de TRINITY

Explorez les trois grandes célébrations de la Maison pour le centenaire de la bague Trinity, véritable icône de Cartier.

CENT ANS de TRINITY

Ou comment, d’un simple anneau, le joaillier révèle la beauté d’une forme.

Le mythe est en marche, celui d’une bague chargée de sens et de sentiments

<bigtitle>Une icône fondatrice de la culture du design Cartier</bigtitle>Nous sommes en 1924 et la Maison imagine une bague composée de trois anneaux entrelacés et mobiles en platine, or jaune et or rose. Elle inaugure ainsi un nouvel art du bijou. Tout y est audacieux : l’association chromatique, la fluidité des anneaux, la simplicité du design et sa force symbolique. Trinity précède la modernité.

<sectiontitle>Les débuts d’une icône, son lien avec Jean Cocteau</sectiontitle>Le succès arrive vite, porté notamment par la personnalité poétique et lyrique de l’artiste Jean Cocteau, qui va l’adopter dans les années 1930. Comment la porte-t-il ? Parfois par deux, à l’auriculaire gauche, toujours côte à côte. Le mythe est en marche, celui d’une bague chargée de sens et de sentiments qui célèbre toutes les formes d’amour comme celle qui unit Jean Cocteau à l’acteur Jean Marais, auquel il aurait fait découvrir Trinity en lui disant : « Le premier anneau, c’est toi, le deuxième, c’est moi et le troisième c’est notre amour. » Comme lui, un grand nombre de personnalités lui sont attachées, de Timothée Chalamet à Grace Kelly, de Romy Schneider à Alain Delon.

<sectiontitle>Une icône à l’infini</sectiontitle>Le talent de Trinity, c’est de savoir se réinventer. Pour célébrer ses 100 ans, Cartier imagine des nouveaux designs aussi simples et purs qu’audacieux. Une version au carré, dont les anneaux glissent les uns au-dessus des autres avec le même naturel que la version ronde. Une réédition du bracelet Trinity dans sa version maximale. Cartier augmente le volume des trois anneaux dans cette version XL et propose aussi une bague puissante et généreuse, dont l’ampleur souligne l’intemporelle modernité des lignes.

TRINITY UNE ICÔNE CONTEMPORAINE

Découvrez comment la bague Trinity s’est imposée comme un symbole d'amour universel.

TRINITY, UNE ICÔNE CONTEMPORAINE

Les cinq ambassadeurs de la Maison à travers le monde, sont unis par ces trois anneaux chargés de sens et de sentiments.

<sectiontitle>Yara Shahidi</sectiontitle>« Trinity est un emblème de connectivité et d’amour, ce qui est tout à fait approprié, car ma vie est le résultat de l’amour profond et du soutien que je ressens de la part de ma communauté. »Actrice et productrice, cette Américaine de 24 ans commence sa carrière dès 9 ans aux côtés d’Eddie Murphy dans le film Dans ses rêves. Elle enchaîne ensuite avec de nombreux rôles, dont celui de Zœy Johnson dans la série Black-ish. Considérée comme l’une des adolescentes les plus influentes de sa génération de par ses combats pour plus de diversité à l’écran, elle intègre en 2018 l’Université de Harvard. Plusieurs fois nommée en qualité de meilleure actrice dans des séries, elle incarne, en 2022, le rôle de la Fée Clochette dans le film Peter Pan & Wendy.

<sectiontitle>Jackson Wang</sectiontitle>« J’ai toujours pensé que le bonheur passe par l’ouverture au monde et la connexion aux autres, avec lesquels j’essaie d’établir des liens d’émotion, en écho aux valeurs de Trinity. »Musicien, chanteur, directeur artistique et fondateur de Team Wang, il est le premier artiste chinois à se produire deux années de suite au Coachella Valley Music and Arts Festival. Son premier album Magic Man est entré dans le top 13 du Billboard 200. En janvier 2024, il achève la première étape de sa tournée mondiale, Magic Man World Tour.

<sectiontitle>Labrinth</sectiontitle>« Ressentir, se laisser traverser par les émotions et communier avec les autres… J’aime multiplier les collaborations pour l’énergie et la diversité des échanges, en phase avec l’universalité de Trinity. »Compositeur de la musique du film Trinity, Timothy McKenzie, dit Labrinth, est né en 1989 à Londres. Auteur-compositeur-interprète, ce musicien et producteur britannique aborde plusieurs genres, R&B, hip-hop, rap, soul et électro. Son premier single en solo, Let The Sun Shine, paru en septembre 2010, s’impose rapidement. En 2017, il travaille sur la bande originale de Wonder Woman, avant de collaborer avec le duo Sia et Diplo pour le projet LSD. Trois ans plus tard, il obtient un Emmy Award pour son titre All For Us.

<sectiontitle>Paul Mescal</sectiontitle>« Pour jouer, j’explore le monde des émotions et j’essaie de comprendre les liens humains et leur diversité, c’est ce qui me lie à l’universalité de Trinity. »Originaire d’Irlande, le comédien Paul Mescal, né en 1996, se fait connaître pour la justesse de son jeu et sa sensibilité, tant sur les planches que devant la caméra. Dès 2020, il illumine la série Normal People, puis enchaîne avec le premier film de Maggie Gyllenhaal en tant que réalisatrice, avant d’être nommé aux Oscars pour le rôle principal dans Aftersun, de Charlotte Wells.

<sectiontitle>JISOO</sectiontitle>« Trinity fait partie de nos vies, elle renvoie à cette notion de diversité qui répond à mon besoin de revendiquer toutes mes facettes et de pousser les nouvelles générations à le faire. »Née à Séoul, en Corée du Sud, Jisoo se singularise dès son adolescence lors de ses premières apparitions télévisées où elle est conviée pour promouvoir son single Square Two. Suivie par plus de 70 millions d’abonnés sur Instagram, cette star de la K-pop magnétise toute une génération dans tous les registres : de la chanteuse du groupe féminin Blackpink à l’actrice remarquée de la série dramatique Snow Drop.

TOUS LIÉs par TRINITY

Cinq ambassadeurs Cartier internationaux partagent leurs liens personnels avec les emblématiques bagues Trinity, symboles riches de sens et d'émotion.

TOUS LIÉs par TRINITY

Une icône dont les Amis de la Maison se transmettent les valeurs chères à Cartier, au fil d’une chaîne espiègle et joyeuse.

Trinity, un symbole d’ unité

Quand les Amis de la Maison célèbrent Trinity.

Trinity, un SYMBOLe d’UNITé

Cartier célèbre les 100 ans de Trinity autour d’un voyage immersif sous la forme d’un pop-up inédit.

Véritable lieu d’immersion, cet espace éphémère se divise en plusieurs salles qui mettent en scène la légende. L’une d’elles est dédiée à la magie du chiffre 3 : trois, comme les trois frères – Louis, Pierre et Jacques – et comme les trois boutiques historiques de Cartier à Paris, Londres et New York.Cartier a poursuivi ce voyage avec une autre salle consacrée à Jean Cocteau, qui adopte les trois anneaux dans les années 1930. Acteurs, artistes, princesses… comme lui, de nombreuses personnalités s’y attachent et font l’objet d’une projection d’images sur une pellicule géante déployée en spirale. Une immersion dans l’univers de Trinity qui se prolonge avec l’exploration de son design, identifiable entre tous et capable de se réinventer au fil du temps.

Trinity 100, le voyage de trinity

Entrez dans les coulisses du pop-up immersif Trinity 100.

TRINITY 100, le voyage de trinity

Pour l’architecte Bijoy Jain, cette exposition est une expérience physique et émotionnelle, une invitation à respirer, à errer dans la quiétude et à redécouvrir le silence. Cet aspect était à ses yeux essentiel. « Le silence a un son : le son de la respiration, dont nous entendons la résonance en nous-mêmes. Ce son relie tous les êtres vivants, c’est le souffle de la vie. »Lumière et ombre, légèreté et gravité, bois, brique, terre, pierre et eau sont réunis pour proposer une expérience sensorielle qui fait écho aux matériaux. Rythmée par le souffle, cette exposition se dévoile comme une installation composée de fragments architecturaux.

Sculptures en pierre et en terre cuite, façades d’habitations traditionnelles indiennes, panneaux enduits, lignes de pigments tracées au fil, structures en bambou inspirées des tazias – monuments funéraires portés sur les épaules en mémoire d’un saint lors des processions musulmanes chiites – ces structures transitoires et éphémères présentaient un monde à la fois infini et intime, transportant le visiteur dans des lieux proches et lointains.Bijoy Jain a également invité le peintre chinois Hu Liu et Alev Ebüzziya Siesbye, céramiste danoise d’origine turque qui vit à Paris. Tous trois accordent la même importance à la maîtrise rituelle du geste, à la résonance et au dialogue avec la matière ; ils partagent la même éthique et la même sensibilité. Les dessins monochromes au graphite noir de Hu Liu sont réalisés avec des itérations du même mouvement pour révéler l’essence des éléments naturels : l’herbe caressée par le vent, le mouvement des vagues ou la silhouette des branches d’un arbre, transmettant ainsi une solennité intemporelle. Les céramiques d’Alev Ebüzziya Siesbye traduisent l’aboutissement d’une grande habileté et d’une grande dextérité, mais sont aussi le fruit d’un dialogue intense avec l’argile.

Une architecture vivante

Explorez le lien profond entre l’homme et la nature avec l’exposition "Le Souffle de l’Architecte" de Bijoy Jain à la Fondation Cartier

UNE ARCHITECTURE VIVANTE

Résonances entre créations Cartier et œuvres d’art cinétique

<bigtitle>Animer l’immobile</bigtitle>En 1913, Marcel Duchamp met un point final à la peinture classique en fixant une roue de bicyclette (mobile) sur un tabouret. Ainsi naît une des œuvres clés du cinétisme : placée devant une fenêtre, la création reçoit la lumière du soleil qui vient se réfracter sur les rayons de la roue que l’artiste fait tourner de sa main. Ainsi, le mouvement et la lumière deviennent matériaux de création. Véritable coup de pédale vers la modernité, ce geste ouvre la voie à un territoire créatif immense qui prendra dans les années 1950 le nom d’art cinétique. <bigtitle>Dépasser l’impossible...</bigtitle>… C’est possible pour la joaillerie ! Sur ces précieuses créations statiques, le mouvement s’impose à travers ce qui est, pour Pierre Rainero, « une signature essentielle et invisible de la Maison » : sa relation au corps et sa capacité à se faire oublier. Au-delà du talent des artisans Cartier à réaliser des pièces d’une souplesse remarquable, le mouvement, c’est aussi le dessin, qui naît de l’expertise des designers. Leur savoir s’appuie sur une connaissance approfondie des matériaux, des jeux de lumière, des effets de volume propres à chaque gemme. « L’œil des dessinateurs est entraîné à anticiper ce phénomène où la réfraction, la diffusion et la pénétration de la lumière dans la matière jouent leur propre partie », précise Pierre Rainero. Enfin, le design, au-delà du travail sur la ligne, fait intervenir des conceptions articulées, le jeu du plein et du vide, mais aussi, parfois, la présence d’éléments mobiles : des pampilles, des billes qui, roulant sur elles-mêmes, amplifient les illusions d’optique. Le mouvement, les artistes de l’art cinétique l’envisagent comme le centre d’une expérience au cours de laquelle le spectateur va perdre ses repères, connaître un trouble visuel et sensoriel fort. Perception et participation sont des clés de l’art cinétique. Tout bouge, rien n’est stable pour le spectateur qui expérimente et se confronte au hasard. Sa curiosité est projetée, orientée vers l’inconnu. Seule constante, seul point de stabilité : l’œil. Pour Matthieu Poirier, « le véritable médium, c’est la perception ».

Les créations de Cartier du début du XXᵉ siècle ouvrent un territoire d’exploration qui anticipe les grands principes de l’art cinétique. Nourris par les cahiers d’idées de Louis Cartier, les dessinateurs de la Maison créent des bijoux qui, à travers des motifs abstraits répétitifs, évoquent la fluidité de l’onde. Une vibration que l’on retrouve dans les œuvres de Heinz Mack. « Je ne voyais plus le relief de métal, mais une structure vibrante et palpitante, faite de lumière », explique Mack.

Sur ce bracelet, le dessin dit le mouvement. Du centre de la pierre part une torsade tournant sur elle-même à l’infini, créant des effets de diffraction. Les joailliers ont retracé cet éclatement chromatique avec des petits éléments d’onyx, de saphir et des jours. Dans les années 1920, Marcel Duchamp conçoit, pour produire l’illusion du volume, les Rotoreliefs : un ensemble de six disques de carton imprimés en recto verso que l’on utilise sur un phonographe et qui, sous l’effet de la rotation, met en mouvement un dessin animé par des effets de creux et de relief.

Associant rigueur géométrique et souplesse, la structure de ce collier repose sur une ligne de saphirs. Le regard est à la fois attiré vers le centre et comme éparpillé vers l’extérieur suivant une infinité de minuscules éléments de saphirs, d’onyx et d’émeraude. La multiplication de ces formes renforce ce mouvement. Une sensation de diffraction et d’éclatement présente sur ce tableau de Philippe Decrauzat : depuis le centre, un écho résonne, en se modifiant légèrement.

S’ébrouant au moindre geste, les pampilles de cette bague évoquent, par leur bruit, celui des fontaines à boules de Pol Bury. Pour Matthieu Poirier, le cinétisme est « obsédé par le mouvement, les rouages, comme autant de résonances entre la machine cinétique et la mécanique cérébrale ».

L’horlogerie se prête aussi à ces explorations. Cette montre Tank, l’une des icônes horlogères de Cartier, nous fait entrer dans une autre dimension. Par une fenêtre sur un monde que nous devinons, nous sommes happés tout autant que rejetés, sans aucun moyen de comprendre dans quel système de référence elle s’inscrit. Un effet de décalage présent sur ces vitraux de François Morellet : le centre, point de référence, est brouillé et le regard erre.

L’ŒILen mouvement

Pierre Rainero et Matthieu Poirier s’intéressent au dialogue créatif entre Cartier et l’art cinétique.

L’œil en mouvement

Inverser le cours du temps : c’est le défi technique et esthétique de la montre Santos-Dumont Rewind. Une création qui propose de lire le temps à l’envers, à contrecourant des habitudes. Une dose d’esprit pionnier, un soupçon de provocation, un brin de fantaisie et voici une montre qui célèbre avec sérieux l’esprit fantasque de l’aviateur Alberto Santos-Dumont.

Remonter Le Cours du Temps : la Montre Santos Rewind.

Jouer avec le mystère du temps : c’est ce à quoi nous invite la montre Reflection de Cartier qui, autour d’un phénomène d’optique, fait basculer le réel dans l’imaginaire. Création hybride, cette montre s’amuse à brouiller les pistes. Architecture spectaculaire, or jaune solaire, surfaces pavées ou lisses, texture grenue du serti inversé ou duveteuse du serti neige : l’œil passe de contraste en contraste, ébloui. Puis il s’arrête, fasciné, découvrant un cadran minuscule faisant face à un miroir. Le temps s’y mire et nous entraîne dans l’infini de son reflet. Montre et bijou à la fois, Reflection de Cartier ouvre le champ de l’inattendu.

De l’autre côté du miroir : Reflection de Cartier.

Maurice Couët s’est inspiré des pendules du célèbre illusionniste et inventeur de la magie moderne Jean-Eugène Robert-Houdin (1805-1871). Le principe, qu’il reprend et perfectionne, repose sur une idée de génie : les aiguilles ne sont pas directement reliées au mouvement, mais fixées à deux disques de verre équipés d’une bordure en métal dentelé. Actionnés par le mouvement, généralement logé dans la base des pendules, ce sont eux qui vont entraîner les aiguilles, l’un tournant à la vitesse des minutes, l’autre à la vitesse des heures. Pour que l’illusion soit parfaite, la bordure des disques est dissimulée par le cercle des heures. Les Pendules Mystérieuses constituent un chapitre à part de l’histoire de la Maison. On les dit « mystérieuses » car leurs aiguilles semblent flotter dans le corps transparent de la pendule, sans lien apparent avec le mouvement. Ces « miracles de l’horlogerie », comme les appelait La Gazette du bon ton en 1925, sont le fruit de la collaboration de Louis Cartier et d’un horloger d’exception, Maurice Couët. Ce dernier n’a pas 25 ans lorsqu’il est remarqué par Cartier – et déjà une solide expérience. À partir de 1911, il conçoit pendules et pendulettes exclusivement à destination de la Maison. La production de ces Pendules Mystérieuses n’a jamais cessé. Fascinantes, elles nourrissent l’inspiration des designers qui en explorent l’infini créatif.

Houdin, maître de l’illusion.

<sectiontitle>Brève histoire du mystérieux chez Cartier</sectiontitle>La première pendule mystérieuse, dite « modèle A », sort des ateliers en 1912. Le modèle A connaît plusieurs variantes liées à la nature du socle (onyx, agate, néphrite, or…), au décor du cadran et de l’encadrement (émail blanc, nacre…) ou encore à la forme des aiguilles. Dans les années 1920, Cartier introduit le modèle dit à « axe central ». Contrairement au modèle A, ses disques ne sont pas actionnés par deux axes partant de chaque côté de la base mais par un seul. Cette innovation donne à Cartier une plus grande liberté encore dans ses recherches esthétiques. En 1923, le mouvement vient se loger au sommet des célèbres pendules mystérieuses portique.

le temps est une illusion

En révélant de nouvelles créations horlogères, Cartier réinvente le temps comme un terrain de jeu magique, mêlant réalité et imagination.

<bigtitle>Métamorphose Végétale</bigtitle>Tout d’abord, l’œil n’en saisit pas le contour. II faut y regarder de plus près pour voir qu’une tortue se cache dans cette composition. Mêlant surprise et créativité, ce collier sollicite l’imaginaire à travers un jeu de lignes sinueuses qui dissimulent, sous une imposante rubellite de 71,90 carats, la tortue. Le jeu de camouflage se dévoile en même temps qu’une astucieuse modularité : l’animal apparaît dans son intégralité, tête et pattes comprises, lorsqu’on le détache pour en faire une broche.

<bigtitle>Illusion d’Optique</bigtitle>Rayures, profil, oreilles et museau. Sa présence ne fait aucun doute, elle rayonne. Tout est sublimé par le trait précis et stylisé du dessin. L’ensemble est en mouvement, rythmé, traversé d’une puissante vitalité. L’animal, cher à Cartier, retient dans sa gueule un diamant taille émeraude et une rubellite poire de 6,25 carats. Par son graphisme rythmé, le pelage emblématique du zèbre apparaît dans un jeu d’illusion, jouant avec le visible et l’invisible.

<bigtitle>Damier Urbain</bigtitle>Sinueux et symétriques, deux reptiles serpentent autour du cou, séparés par neuf émeraudes octogonales de Colombie pour 14,72 carats. Leurs écailles sont constituées de diamants, serties d’émeraudes, et leurs têtes couronnées de diamants kites. Une composition où l’organique se fond dans l’urbain à travers un jeu de motifs à la géométrie parfaite. Comme un équilibre entre deux mondes en mouvement, deux forces que l’intensité chromatique des pierres laisse résonner dans un accord total.

<bigtitle>Élégance Magnétique</bigtitle>Dompter la panthère jusqu’à la faire jouer sur la main, sous la forme d’un bijou hybride Ce bracelet-bague, entièrement articulé, confère au moindre geste une énergie sauvage. Membres fuselés, pelage en diamants tacheté de saphirs et regard d’émeraude : la panthère nous observe, prête à bondir, farouche gardienne d’une émeraude de Zambie de 8,63 carats.

<bigtitle>Jeux de Perspective</bigtitle>Par un effet de matière et de point de vue, un flamant au bec rehaussé de laque noire et d’or rose se dessine au sein d’un paysage stylisé. Les émeraudes évoquent des roseaux et des ponctuations d’aigue-marine rappellent subtilement le milieu aquatique. Une palette signature qui culmine autour d’une imposante aigue-marine de 38,50 carats.

Précieux Nouvel Hybride

Deepika Padukone incarne l’énergie magnétique de la nouvelle collection de Haute Joaillerie : Nature Sauvage.

Précieux Nouvel Hybride

<sectiontitle>Vienne</sectiontitle>La Maison a dévoilé sa nouvelle collection de haute joaillerie à Vienne. Une ville au riche héritage historique qui, à l’image de cet événement magique, a vibré au rythme de la culture, des arts et de la musique.

<bigtitle>L’Exposition</bigtitle>C’est dans un des lieux les plus prestigieux de la capitale autrichienne que la collection de Haute Joaillerie Nature Sauvage a été révélée : le Kursalon Hübner, pavillon de style Renaissance datant de la fin du XIXᵉ siècle. La scénographie se déployait en un parcours composé de trois parties. L’élégance classique des salons était envahie d’un décor aux accents organiques, faisant place à une nature généreuse, qui s’épanouissait librement dans ces salons à l’élégance raffinée.

<bigtitle>Le Gala</bigtitle>La Maison a fait halte au MAK, lieu d’art et d’histoire dont l’ouverture remonte à 1864. Aujourd’hui référence en matière d’architecture et d’art contemporain, ce lieu chargé d’histoire et de beauté a été transformé le temps d’une soirée en un havre où le temps s’est arrêté. Après le cocktail et le défilé, les invités – parmi lesquels figuraient les Amis et Ambassadeurs de la Maison Elle Fanning, Sofia Coppola, Kimberley Woltemas, Anna Sawai et Franz Rogowski – ont assisté à une performance chorégraphique d’Arthur Cadre et un récital du ténor italien Fabio Sartori. La nuit s’est prolongée au son du concert de RAYE, artiste britannique qui s’est distinguée au Brit Awards.

Carnet de voyage enchanteur

Cartier a dévoilé Nature Sauvage à Vienne autour d’un événement exceptionnel qui réunissait l’histoire, l’art et la beauté de la nature.

Carnet de voyage enchanteur

<sectiontitle>María Félix, le rêve d’Amira Casar</sectiontitle>Enfant, j’adorais les actrices flamboyantes du passé. Celles, pluridisciplinaires, qui d’un bond sautaient de la scène théâtrale à l’écran, embrassant les formes diverses des arts dramatiques et musicaux. Je les trouvais à la fois captivantes et fascinantes. Rebelles. Je me faufilais dans les salles de télévision tard le soir, ou je courais dans les cinémas, proches ou lointains, pour échapper à ma propre réalité : échapper aux griffes de mon école stricte et de ma famille éloignée. Telle était la puissance de mon addiction. J’étais subjuguée par leurs voix cool, leurs larges épaules, leur humour pince-sans-rire et leurs yeux vulnérables – la peau lumineuse et domptée de ces « anges de la mort ». Les défauts et les fragilités cachés derrière leur belle apparence.

Et c’est ainsi qu’un jour, j’ai découvert María Félix alors que mon appétit pour le cinéma du monde entier était à son comble. María appartenait à la constellation des « Oiseaux libres » : ces oiseaux polyvalents, sauvages et indisciplinés qui ont choisi leur destin contre vents et marées, faisant confiance au destin et aux dieux, et déterminés à ouvrir la voie au boulevard sans retour de leurs rêves. (Même si cela signifiait laisser derrière elle sa famille). Ainsi, ma fascination pour María a grandi et j’ai vu ses films.Son style était légendaire, son goût pour les bijoux unique et féroce, preuve d’un grand panache et d’intrépidité. Le serpent en diamants de Cartier, agile et réaliste, rappelait le pouvoir du reptile dans les anciennes civilisations aztèques où il est un dieu monumental. Elle le portait nonchalamment autour de son cou comme le trophée qu’il était, bientôt suivi par des crocodiles, des colliers si vivants et de grandes boucles d’oreilles de serpents enroulés.Il me semblait que sous cette épaisse crinière de cheveux, il y avait un tempérament fougueux et un appétit vorace pour le travail, visible dans chacun de ses films. (Elle incarnait comme aucune autre la sophistication et le glamour des créatures terrestres sous des formes contrastées).Dans ses 47 films, son sourire est inoubliable, son intégrité frappante. Ses yeux rêveurs sont empreints de mystère et d’espièglerie. Celle que l’on appelait La Doña continue de vivre, dans mes rêves. Toujours présente.

Une image Une émotion

Amira Casar nous raconte comment le style intemporel et l’esprit rebelle de l’actrice mexicaine María Félix l’ont profondément marquée.

Une image, Une émotion

C’est dans l’ambiance affairée des ateliers de la Maison qu’ils se sont rencontrés, en plein cœur de Paris. L’entente a été immédiate et l’acteur s’est plongé avec délice dans les trésors du lieu. Parce que pour lui, Cartier est LA Maison des grandes occasions, cela ne faisait aucun doute : seuls ses artisans pouvaient réaliser les deux parures destinées à apparaître dans deux films très attendus : Wonka, du réalisateur Paul King, révélé fin 2023, et Dune, signé Denis Villeneuve, sorti en mars 2024.

<bigtitle>Dune</bigtitle>Avec ses 775 pierres, le collier reprend les teintes du désert et y ajoute des variations bleutées qui évoquent les yeux des Fremen : un ensemble de diamants, de diamants bruns, jaunes, orange, ainsi que des saphirs et des spinelles gris-bleu.

<bigtitle>Wonka</bigtitle>Une structure tubulaire dont l’intérieur, au plus près du cou, est entièrement pavé d’onyx taillés sur œuvre. Le collier, constitué de 964 gemmes, décline des tonalités acidulées, gourmandes comme des bonbons : émeraudes, opales bleues, tourmaline paraïba et rubellites.

CRÉER L’INATTENDU

<sectiontitle>L’histoire continue</sectiontitle>Pour chacune de ces deux créations, réalisées selon un calendrier très précis, près de 450 heures de travail ont été nécessaires. Révélés lors des deux avant-premières, en octobre 2023 et février 2024, les colliers ont quitté le tapis rouge pour écrire un nouveau chapitre. Après avoir été sous les feux des projecteurs, ils ont rejoint la Collection Cartier pour entamer, aux côtés des fabuleuses pièces historiques de la Maison, une nouvelle vie et s’exposer dans les plus grands musées du monde.

Alchimie Créative

Comment un échange placé sous le signe de la créativité entre Timothée Chalamet et Marie-Laure Cérède a donné naissance à deux créations uniques.

Alchimie Créative

<sectiontitle>Mais alors si ce n’est pas un foulard, qu’est-ce donc ?</sectiontitle>C’est une œuvre en soie tissée et roulottée à la main. Un paysage mental à l’intérieur duquel plusieurs scènes se superposent. Cartier y joue avec les échelles, invente des couleurs, créé des perspectives. Composition de motifs subtils gravés puis imprimés couche par couche, de la couleur la plus foncée à la plus claire au sein de manufactures historiques dans la région des lacs italiens ou dans celles de Lyon.

Ceci n'est pas un Foulard

Comment le foulard en soie devient un objet d’art à porter sur soi.

Ceci n'est pas un foulard

<sectiontitle>Le Temps Accessoire</sectiontitle>Et pourquoi ne pas faire d’un mousqueton un accessoire qui donne l’heure ? Un mousqueton, oui, mais mobile en tous points. Coloré et pavé de diamants sertis neige. Bijou fonctionnel et d’une totale extravagance, il explore une démesure de savoir-faire, de tailles et de sertis : diamant baguette serti rail, diamants serti neige ou brillant, saphir et émeraude serti clou.

<sectiontitle>Point Focal</sectiontitle>Quatre disques d’or gris, d’onyx et diamants articulés décomposent les phases d’une éclipse solaire. Mécanique joaillière, la bague se déploie ou se replie sur la main.

<sectiontitle>Sortir ses Griffes</sectiontitle>Une broche à clipper au revers d’un vêtement qui révèle, quand on appuie sur l’une des pierres de lune, un minuscule cadran pavé de diamants serti neige.

<sectiontitle>De l’Aube au Crépuscule</sectiontitle>Retracer les étapes d’un lever de soleil : à chaque phase correspond une pierre fine – calcédoine rose, pierre de lune orange, citrine palmeira, orange citrine madère, opale de feu intense, grenat spessarite, saphir rose, saphir jaune – et au zénith, un quartz rutile orange en guise de disque solaire.

<sectiontitle>Question de Détails</sectiontitle>Voir le beau jusque dans le moindre détail. Et de détails, cette broche n’en manque pas, avec sa profusion de pierres de couleur, la variété de leurs sertis et ces accords coloriels aux accents Art déco. Intrigante autant qu’extravagante, cette montre hélicoïdale se porte au revers d’une veste ou d’une manche, peu importe, tant qu’elle assure la fonction qu’on lui a confiée : délivrer l’heure, au moyen de minuscules cadrans sertis.

<sectiontitle>La signature d’une Maison en mouvement.</sectiontitle>Tel est le défi créatif de Cartier qui place Polymorph, la toute dernière édition de Cartier Libre, sous le signe de la surprise et de la transformation. Ici, modularité rime avec décalage, légèreté et humour. D’une griffe de panthère surgit une montre miniature, on porte un collier à l’épaule comme on arbore un galon et, preuve que le temps est aussi, parfois, accessoire, c’est à son jean que l’on clippe sa montre-mousqueton... Partout, Cartier nous bouscule. Sa vision nous porte loin, vers le très précieux ordinaire, du côté du bijou outil et de portés inédits.

POLYMORPH : LIBRE DE STYLE ET D’ESPRIT

La nouvelle collection Cartier Libre crée la surprise avec des designs audacieux et versatiles qui transforment les objets du quotidien en bijoux extraordinaires.

Polymorph : libre de style et d’esprit

<sectiontitle>Tension chromatique</sectiontitle>Il y a de la surprise, lorsque sur cette montre architecturée se répand une mousse colorée de bulles minuscules d’opales bleues ou blanches, de rubellite, de calcédoines bleues, de tanzanites ou de platine serti. Au centre, le minuscule cadran oppose l’aléatoire de son serti neige et son index en saphir à l’or rose texturé de la lunette et du bracelet.

<sectiontitle>Bruissement précieux</sectiontitle>Hérissées de pampilles colorées, ces bagues pétillent au moindre geste dans un cliquetis joyeux. Les brins piqués de diamants, d’onyx et de chrysoprase composent un accord chromatique cher à Cartier : noir, vert, blanc, présent dans les créations de la Maison depuis le début du XXᵉ siècle.

<sectiontitle>Gourmandise assumée</sectiontitle>La taille melon, caractéristique du Tutti Frutti, se transforme, pour Tuttitutti, en un motif à part entière. Amplifié, ce volume gravé et généreux magnétise l’œil. Cartier le pique d’un diamant au centre, dans un pistil serti boules. La transparence de la pierre de centre, améthyste ou chrysoprase, apporte sensualité et gourmandise, et le travail de l’or consacre le précieux. Les touches d’onyx, montées en alternance avec des griffes d’or pavées, rythment le relief. Un hommage au style de Jeanne Toussaint et à son goût pour l’or jaune travaillé en volume que ces créations explorent à travers un trio chromatique cher à Cartier.

EXUBÉRANCE SPECTACULAIRE

Autre opus de Cartier Libre, la collection Tuttitutti mêle l’exubérance au jeu. Couleurs franches, volumes inédits et designs surprenants, ces créations rayonnent de joie. 

EXUBÉRANCE SPECTACULAIRE

Wawira Njiru, fondatrice de Food for Education, et Pascale de la Frégonnière, conseillère stratégique de Cartier Philanthropy, ont uni leurs efforts pour fournir des repas nutritifs de haute qualité aux écoliers kényans. Tout a commencé en 2012, quand Wawira, jeune étudiante en nutrition et sciences alimentaires, lève des fonds pour monter son association dans une petite structure en tôle ondulée au sein de sa ville natale de Ruiri, à 20 kilomètres de la capitale.

<bigtitle>Pascale de La Frégonnière</bigtitle>

Depuis, Food for Education a connu une croissance remarquable et fournit des repas à un quart des enfants inscrits dans les écoles publiques de Nairobi, dont la majorité viennent des quartiers pauvres de la ville. Une formidable réussite qui a valu à Wawira d'être élue personnalité kényane de l'année 2021 par les Nations Unis et lauréate du 2024 Skoll Award for Social Innovation. Food for Education est l'une des 58 organisations soutenues par Cartier Philanthropy.

<bigtitle>Wawira Njiru</bigtitle>

<smalltitle>Pourquoi Cartier Philanthropy a-t-elle choisi de soutenir Food for Education ?</smalltitle><caption>Pascale de la Frégonnière:</caption>Chaque jour, des millions d’enfants dans le monde vont à l’école avec le ventre vide. La faim altère leur concentration et leurs capacités d’apprentissage. Les enfants qui ne mangent pas à leur faim sont également plus susceptibles de tomber malade, de manquer l'école et de souffrir de dépression et d’anxiété. Les programmes d’alimentation scolaire gérés à l’échelle locale et de manière efficace présentent de nombreux avantages : ils offrent non seulement aux élèves une alimentation adéquate, mais améliorent également leur assiduité à l’école et leurs résultats scolaires. Compte tenu de l’urgence de la situation, notre priorité est de soutenir les programmes qui ont fait leurs preuves et qui peuvent être reproduits et développés à plus grande échelle à moindre coût. C’est pourquoi nous finançons Food For Education, qui fournit des repas à des milliers d’enfants au Kenya.<smalltitle>Quels sont les défis que Food for Education rencontre sur place et quelle est la mission de l’organisation ?</smalltitle><caption>Wawira Njiru:</caption>Près de 90 % des enfants du continent n’ont pas accès à une alimentation suffisante et cette crise se fait particulièrement sentir au Kenya, où un enfant sur quatre de moins de 5 ans présente un retard de croissance. La sousnutrition et la famine affectent le développement physique, cognitif et socio-émotionnel des enfants.<smalltitle>Quels sont vos objectifs pour l’avenir ?</smalltitle><caption>Wawira Njiru:</caption>Depuis sa création, Food for Education est passé d’un million de repas servis par an à plus d’un million en une semaine et nos opérations permettent de nourrir désormais plus de 340 000 enfants chaque jour. En plus de lutter contre la faim chez les enfants, nous observons des résultats encourageants en termes d’éducation, avec une augmentation de la scolarisation dans les écoles primaires que nous servons. Nous avons l’objectif ambitieux de servir un million d’enfants par jour en 2027.<smalltitle>En quoi cela fait-il écho à la stratégie de Cartier Philanthropy ?</smalltitle><caption>Pascale de la Frégonnière</caption>En tant que fondation, si nous voulons relever certains des défis sociaux les plus complexes de notre temps, nous avons la responsabilité de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations vulnérables. Notre stratégie consiste donc à financer des organisations proposant des solutions efficaces et ayant pour ambition de les déployer à plus grande échelle pour aider autant de personnes que possible. L’approche de Food for Education ne pouvait pas être plus convaincante : l’organisation fournit des repas nutritifs à 300 000 enfants par jour à 30 centimes de dollars (USD) l’unité. C’est remarquable ! Des comtés au Kenya ont demandé à Food for Education de commencer à opérer dans leur région, car ils comprennent les avantages de l’alimentation scolaire. Des parents placent désormais leurs enfants dans les écoles où des repas sont fournis. Cela enclenche un cercle vertueux.<smalltitle>Comment les donateurs du secteur privé peuvent-ils mieux soutenir vos objectifs ?</smalltitle><caption>Wawira Njiru:</caption>Food for Education souhaite développer ses opérations afin de toucher le plus d’enfants aussi rapidement que cela est possible. Notre vision est celle d’un Kenya où les 10 millions d’enfants inscrits dans les écoles primaires publiques reçoivent un repas quotidien nutritif et abordable. Le secteur privé et les fondations peuvent soutenir cette vision en offrant des financements flexibles et à long terme qui nous permettront d’accélérer notre impact et d’étendre notre modèle durablement. Nous gérons Food for Education comme une entreprise et l’expertise du secteur privé pour le passage à l’échelle du programme est très utile, car nous élaborons notre plan d’expansion en partant de zéro.

Un cercle vertueux de nutrition et d'éducation

Food for Education s’associe à Cartier Philanthropy pour lutter contre la faim chez les enfants au Kenya.

Un cercle vertueux de nutrition et d'éducation

<sectiontitle>Bioacoustique: le monde animal vu comme un orchestre</sectiontitle>Pionnier de la bioacoustique, le musicien et acousticien Bernie Krause a, depuis plus de 40 ans, collecté près de 5 000 heures d’enregistrements sonores d’habitats naturels sauvages, terrestres et marins, peuplés par près de 15 000 espèces animales. À l’invitation de la Fondation Cartier pour l’art contemporain, il a créé Le Grand Orchestre des Animaux, une exposition offrant au public une immersion dans l’univers sonore des animaux. Bernie Krause est ainsi devenu maître dans l’art de révéler la beauté, la diversité, et la complexité des langages du monde sauvage. Il nous implore d’écouter ces voix du vivant non humain avant qu’un silence définitif ne s’abatte sur elles.

<bigtitle>Planet Indonesia</bigtitle>Qu’il s’agisse d’un léger bourdonnement ou d’un bruissement quasi imperceptible des feuilles, la nature a beaucoup de choses à dire à ceux qui savent l’écouter. Ses sonorités composent une pulsation, une rythmique régulière, que l’on réduit souvent à un simple bruit de fond.L’organisation citoyenne locale Planet Indonesia s’appuie sur les pouvoirs combinés des sons et de la science pour préserver un trésor naturel irremplaçable : le cœur de Bornéo. À l’aide de microphones ultra-sensibles et d’un logiciel de bioacoustique piloté par l’intelligence artificielle, elle décode les paysages sonores des forêts tropicales de Bornéo dans le but de protéger cet environnement unique et ses espèces endémiques.Ce projet est financé par Cartier for Nature, l’initiative philanthropique de la Maison qui vise à préserver et restaurer la biodiversité et les écosystèmes pour les générations futures. Créé par la Maison en 2020, le fonds Cartier for Nature soutient aujourd’hui plus de 27 organisations dans le monde dans leur mission de protection de la planète.La bio-région du cœur de Bornéo se trouve de part et d’autre de la frontière entre le Kalimantan central et le Kalimantan occidental. Elle abrite la plus grande population d’orangs-outans de Bornéo et constitue également l’habitat naturel de plusieurs autres espèces menacées, comme le calao à casque rond, le gibbon à barbe blanche de Bornéo ou le pangolin javanais.Planet Indonesia travaille en étroite collaboration avec les communautés dayak locales qui vivent dans cette bio-région et qui, en tant que peuple indigène, ont une connaissance intime de leur environnement. La tradition et l’innovation vont de pair grâce à cette approche qui favorise une gestion durable des forêts et des ressources naturelles, à la fois pour les populations et pour l’environnement.Utilisant un programme spécifique, Planet Indonesia analyse les cris des différentes espèces animales pour surveiller leur statut dans l’écosystème et relever toute variation dans le temps. L’organisation est ainsi en mesure de détecter les nouvelles menaces et de mesurer l’impact de ses efforts de préservation. Ce travail permet également aux communautés locales de prendre des décisions de conservation sur la base des données récoltées.Sur une période initiale de deux ans, le projet étudiera chaque battement de cœur de cette forêt tropicale unique, écoutant chaque voix, chaque murmure et chaque rugissement. Ces multiples enregistrements généreront des données qui permettront d’établir un réseau de « zones de non-prélèvement » protégées, des espaces de la forêt particulièrement importants pour l’écosystème, où aucun abattage d’arbre ni aucune autre extraction de ressources naturelles ne sont autorisés. Avec le temps, Planet Indonesia espère élargir ce réseau à d’autres parcs du Kalimantan afin de créer un refuge pour la biodiversité, soutenu et protégé par les communautés locales.

Écouter battre le CŒUR de la forêt

Planet Indonesia utilise l’éco-acoustique basée sur l’IA pour surveiller les sons des forêts tropicales de Bornéo et permet aux communautés locales de protéger les espèces menacées et leurs habitats.

Écouter battre le CŒUR de la forêt

« Incarner des personnages et « faire croire », ça ressemble à de la magie. Je suis reconnaissante de faire un métier qui me transporte dans d’autres époques ou même parfois dans des univers fantastiques. »

<bigtitle>Elle Fanning</bigtitle>

« Je trouve de la magie dans mes échanges et relations avec les autres. Passer du temps avec mes amis les plus chers ne cesse de m’inspirer. N’est-ce pas cela, la magie ? »

<bigtitle>Vanessa Kirby</bigtitle>

« Quand je fais du snowboard, je prends vraiment le temps de m’imprégner de la beauté époustouflante de la nature qui m’entoure. Cette connexion profonde avec les éléments et le moment présent insuffle un sentiment magique au plus profond de moi. »

<bigtitle>Su Yiming</bigtitle>

« Ma vie actuelle n’est que magie : je prépare le rôle de Douglas Kelley, magicien amateur et psychiatre. Je retrouve encore des cartes, cigarettes ou pièces de monnaie à double face, cachées dans les manches de mon manteau ou cousues dans la doublure de ma veste. »

<bigtitle>Rami Malek</bigtitle>

Faire naître la Magie

Comment les Amis de la Maison insufllent de la magie dans leur quotidien.

Faire naître la Magie

Le 102 Greene Street s’est métamorphosé pour la première fois dans les années 1960, presque 50 ans après la disparition de l’industrie du textile dans le quartier. Un nouveau dynamisme créatif voit le jour en plein centre-ville et SoHo devient l’une des principales communautés d’artistes et de galeries d’art dans le monde. Au cours de cette période, William Tarr, sculpteur et résident du 102 Greene Street, fabrique une porte de 4,26 mètres, composée de plaques de fer superposées et de rivets, qui sert aujourd’hui d’entrée principale à Cartier SoHo, fidèle à cet héritage artistique, permettant aux visiteurs d’être accueillis dans une boutique du XXIᵉ siècle en passant par une porte du XXᵉ siècle.

<sectiontitle>Cartier et Soho : un esprit de créativité partagé</sectiontitle>

La panthère emblématique de la Maison, représentée sur une fresque originale gravée dans le mur en briques, guide les visiteurs vers le deuxième étage du speakeasy, qui comprend un bar et des espaces lounge confortables, le tout décoré d'un papier peint fait main par Atelier Antonin Anzil. Tapissant les murs, le bas-relief du papier patiné en or de Velin d'Arches illustre un paysage serein avec un motif minéral abstrait, incitant les spectateurs à rêver de faire partie de l'œuvre d'art.

<sectiontitle>Un Speakeasy Évocateur</sectiontitle>

Cartier a commencé par transformer le lieu avec le cabinet d'architecture Studioparisien, qui a réimaginé l'espace comme un grand loft. Équipée de matériaux bruts et précieux, la boutique présente des plafonds et des colonnes en fonte préservés, des murs en briques apparentes, l'escalier, et des planchers en bois précieux — combinant le passé industriel du lieu avec son héritage artistique et les codes intemporels de Cartier.

<sectiontitle>Un écho de paradis</sectiontitle>

Depuis son ouverture, cette boutique située au 102 Greene Street se veut un lieu de rencontre entre l’artisanat, la culture, la mode et l’art. Construit dans le quartier historique de Cast Iron, le bâtiment a été conçu à la fin du XIXᵉ siècle par Henry Fernbach, un architecte prolifique qui a dessiné la plus grande partie des immeubles de Greene Street, dont l’un des premiers résidents sera un fabricant de chapeaux et de casquettes.

<sectiontitle>Un Héritage Artistique en Pleine Floraison</sectiontitle>Le troisième étage rappelle les lofts historiques du centre-ville qui servaient de studios et de lieux de résidence aux créateurs dans le New York de l’après-guerre, avec un salon, une salle à manger privée et une bibliothèque. Le jardin sur le toit, foisonnant de plantes, est une oasis urbaine qui permet de s’immerger dans la nature en plein centre-ville de New York, au sommet d’un espace qui célèbre l’art, transcendant le passé et le présent pour former des expressions de créativité en perpétuelle métamorphose. Avec l’inauguration du 102 Greene Street, l’esprit de la Panthère de Cartier quitte sa maison de la Cinquième Avenue pour rejoindre Downtown Manhattan, un nouvel espace de création, d’innovation et d’inspiration.

Studioparisien a confié à Studio François Mascarello la réalisation d’un panneau en marqueterie de paille représentant un élément caractéristique de la ville : les escaliers en fer. Une galerie de miroirs réalisée par Atelier Bonnefille dévoile des motifs abstraits dans des nuances de bronze. L’étage est sublimé par ces œuvres qui mettent en valeur les collections emblématiques la Maison.

ENCHANTER Soho

Le 102 Greene Street, à New York, se transforme en une résidence qui mêle patrimoine artistique et créations intemporelles de la Maison.

Enchanting Soho

À l’origine de la Fondation Cartier il y a César : César avait confié à Alain Dominique Perrin le besoin des artistes de trouver de l’argent pour créer et des lieux pour exposer, et lui a suggéré à l’époque d’en imaginer un. Peu connue du grand public au début des années 1980, la première partie de l’œuvre du sculpteur César regroupe de nombreuses réalisations en fer soudé. Avec l’exposition Les Fers de César, présentée en 1984 à Jouy-en-Josas, la Fondation Cartier met à l’honneur la production de l’artiste des années 1955 à 1963 et offre à la fois une grande homogénéité esthétique et la démonstration fascinante d’une imagination sans entraves et fondamentalement originale.

<sectiontitle>Les Fers de César. 1984</sectiontitle>

Avec l’exposition Hommage à Ferrari, la Fondation Cartier montre que la beauté peut se nicher dans toutes les technologies du monde. Aujourd’hui, il est courant de casser les barrières entre l’art, les métiers d’art ou le design, mais la Fondation Cartier l’a fait et affirmé, intuitivement, avant tout le monde.

<sectiontitle>Hommage à Ferrari. 1987</sectiontitle>

La Fondation Cartier est la première institution à dévoiler le travail du cinéaste David Lynch sous un jour inédit. Expérimentant toutes les formes de création, de la peinture à la photographie, du dessin à la création sonore, l’œuvre de David Lynch apparaît comme l’une des plus protéiformes de notre temps. Ses liens avec la Fondation l’ont amené à participé à des expositions telles que Mathématiques, un dépaysement soudain en 2011 pour laquelle il a scénographié l’espace situé au rez-de-chausée et donné un concert avec Patti Smith. David Lynch a également imaginé Jeweled Triangle pour l’exposition Cartier, Joaillier des arts en 2012 qui présentait un corpus d’œuvre réalisées à partir de pierres précieuses et semi-précieuses.

<sectiontitle>David Lynch, The Air is on Fire. 2007</sectiontitle>

Tandis que le monde se trouve à un moment critique de son histoire, où l’environnement conditionne ce que l’homme fait et ce qu’il va devenir, l’exposition Terre Natale, Ailleurs Commence Ici propose une réflexion sur les notions d’enracinement et de déracinement et les questions identitaires qui leur sont attachées. Alors que Raymond Depardon donne la parole à ceux qui, menacés de devoir partir, veulent demeurer sur leur terre, Paul Virilio expose la remise en question de la notion même de sédentarité face aux flux migratoires sans précédents que connaît le monde contemporain.

<sectiontitle>Terre natale, ailleurs commence ici. 2008</sectiontitle>

La Fondation Cartier ouvre ses portes à la communauté des mathématiciens et sollicite des artistes pour les accompagner : ensemble, ils ont été les artisans, les découvreurs, les penseurs et les constructeurs de cette exposition.

<sectiontitle>Mathématiques, un dépaysement soudain. 2011</sectiontitle>

Inspirée de l’œuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain, l’exposition Le Grand Orchestre des Animaux réunit des artistes du monde entier et invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.

<sectiontitle>Le grand orchestre des animaux. 2016</sectiontitle>

Légèreté, transparence, simplicité et communion avec la nature sont les maîtres-mots de l’architecte japonais Junya Ishigami. Dans ses œuvres architecturales, qu’il compare volontiers à des paysages, il efface la frontière entre environnement extérieur et espace intérieur.

<sectiontitle>Junya Ishigami, Freeing Architecture. 2018</sectiontitle>

Réunissant une communauté d’artistes, de botanistes et de philosophes, la Fondation se fait l’écho des plus récentes recherches scientifiques, qui portent sur les arbres un regard renouvelé et met en lumière la beauté et la richesse biologique de ces grands protagonistes du monde vivant aujourd’hui massivement menacés.

<sectiontitle>Nous les arbres. 2019</sectiontitle>

Les cerisiers en fleurs, sujet de la première exposition institutionnelle de Damien Hirst en France, parlent de beauté, de vie et de mort. L’exposition signe le grand retour de l’artiste britannique à la peinture. Avec cette série, Damien Hirst réinterprète avec une ironie joyeuse le sujet traditionnel et populaire du paysage, mais aussi les grands mouvements artistiques de la fin du XXᵉ siècle, de l’impressionnisme à l’action painting.

<sectiontitle>Damien Hirst, Cerisiers en fleurs. 2021</sectiontitle>

La Fondation présente en 2022 la première grande rétrospective consacrée en France à l’œuvre de la photographe mexicaine Graciela Iturbide, des années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Célèbre pour ses portraits noir et blanc des Indiens Seris du désert de Sonora ou des femmes de Juchitán, au Mexique, Graciela Iturbide a réalisé une commande couleur spécialement pour l’exposition.

<sectiontitle>Graciela Iturbide, Heliotropo 37. 2022</sectiontitle>

La Fondation, fidèle à son choix d’ouvrir ses portes à des sujets habituellement absents des musées, présente l’exposition Vraiment faux, prenant pour thème la contrefaçon. Parmi les objets copiés et plagiés, une collection de quatre-vingts fausses Joconde découvertes dans les musées du monde entier est réunie pour l’occasion.

<sectiontitle>Vraiment faux. 1988</sectiontitle>

Avec l’exposition La Vitesse, la Fondation explore les relations entre l’art contemporain, les sciences, la technologie, les sciences humaines, le sport, la communication ou encore l’informatique. Une exposition inédite, comme le souligne à l’époque le philosophe Paul Virilio : « C’était la dernière fois que l’on s’interrogeait sur la vitesse du monde et la transmission de l’information avant l’arrivée d’Internet. »

<sectiontitle>La Vitesse. 1991</sectiontitle>

L’exposition sur les représentations et les interrogations que le visage a toujours suscitées. Regroupant les œuvres de plus de 80 artistes, elle propose un aperçu des visages dans toutes leurs transformations, depuis les arts anciens et extra-européens jusqu’aux récentes expérimentations de l’art contemporain.

<sectiontitle>À visage découvert. 1992</sectiontitle>

L’exposition explore une nouvelle façon de présenter la créativité de la mode dans les musées consacrés à l'art.

<sectiontitle>Issey Miyake, Making Things. 1998</sectiontitle>

En 2002, Kaikai Kiki est la première exposition de Takashi Murakami en Europe. Considéré comme l’un des chefs de file du néo-pop japonais, l’artiste revendique l’héritage d’Andy Warhol et du pop art américain, tout en analysant la manière dont l’art japonais peut trouver une autonomie face au modèle occidental.

<sectiontitle>Takashi Murakami, Kaikai Kiki. 2002</sectiontitle>

Cette exposition est le résultat d’une rencontre entre les chamans du village Yanomami de Watoriki, en Amazonie brésilienne, et un ensemble d’artistes internationaux. Ces derniers ont tour à tour été accueillis au sein de cette communauté avant de mettre leurs univers créatifs à l’épreuve des images chamaniques, sans intention d’illustration ni de traduction, mais plutôt à travers le déploiement d’un espace d’« association libre ». La Fondation n’a cessé depuis de soutenir la cause des Yanomami et de présenter des projets artistiques avec des artistes autochtones de tous les horizons.

<sectiontitle>Yanomami, l’esprit de la forêt. 2003</sectiontitle>

Figure emblématique de l’art africain contemporain, ambassadeur des artistes congolais, de ses collègues et amis des ateliers de Kinshasa, où il vit et crée, Chéri Samba réalise des tableaux aux couleurs éclatantes, parfois rehaussés de paillettes et accompagnés d’un « message » signé de sa main dans lequel il critique, dénonce et interroge le monde. Il fait partie des premiers artistes à avoir séjourné en résidence à Jouy-en-Josas. Depuis, ses liens avec la Fondation se sont manifestés à plusieurs reprises, notamment lors de l’exposition Beauté Congo – 1926- 2015 – Congo Kitoko, 2015.

<sectiontitle>J’aime Chéri Samba. 2004</sectiontitle>

Pour la première fois en France, la Fondation présente une exposition personnelle de l’artiste Ron Mueck. Ses figures, réalistes à l’excès, mais qui jouent sur des changements d’échelle surprenants, font surgir le rêve dans le réel et nous invitent à nous confronter à notre rapport au corps comme aux objets et à l’existence. Accompagnant l’évolution de l’œuvre de cet artiste, la Fondation lui a consacré deux autres expostions, en 2013 et 2023, qui ont remporté un très vif succès.

<sectiontitle>Ron Mueck. 2005</sectiontitle>

DEPUIS 40 ANS, LA FONDATION CARTIER ÉLARGIT NOTRE REGARD SUR LE MONDE

Depuis 40 ans, la Fondation Cartier pour l’art contemporain façonne notre regard sur le monde.

DEPUIS 40 ANS, LA FONDATION CARTIER ÉLARGIT NOTRE REGARD SUR LE MONDE

« Pour reprendre les mots d’Angela Davis, je crois fermement que nous ne sommes pas ici pour accepter les choses que nous ne pouvons pas changer, mais pour changer les choses que nous ne pouvons plus accepter – la décision de le faire est entre nos mains, pratiquement chaque jour.ELSA a pour mission d’aider les organisations à prévenir le harcèlement sexuel sur le lieu de travail, un sujet qui a suscité des mouvements sociaux puissants et nécessaires. Pour progresser, il faut reconnaître le problème, comprendre ses causes profondes et agir. Ce processus en trois étapes a déjà entraîné des changements dans le monde du travail pour plus d’un demi-million d’employés en Amérique latine. »

<sectiontitle>Marlene Molero Suárez Fondatrice d’ELSA</sectiontitle>

« Le changement ne se fait pas du jour au lendemain ; cela nécessite une certaine constance et de l’engagement.Le parcours de Solid’Africa illustre bien cette vérité. Alors qu’elle ne nourrissait que cinq patients par jour en 2010, notre organisation s’est développée de manière exponentielle, fournissant aujourd’hui des repas à 1 500 patients par jour. En comprenant que de petites initiatives intentionnelles peuvent contribuer à faire évoluer la société, nous réfutons l’idée selon laquelle la richesse financière est une condition sine qua non pour faire la différence. Solid’Africa est une initiative qui a humblement vu le jour avec un groupe de jeunes passionnés, préparant des repas dans leur propre maison. »

<sectiontitle>Isabelle Kamariza Fondatrice de Solid’Africa</sectiontitle>

« Pour changer le monde, tout commence près de chez soi, par des rencontres, avec la conviction que le but de la vie nous dépasse.Cela peut être lié au fait de vivre dans un endroit en particulier, comme c’est le cas pour moi. L’Inde est confrontée à une crise de l’eau de plus en plus grave : 80 % des sources d’eau sont polluées par des eaux usées non traitées, ce qui fait de l’eau propre et sûre une denrée de plus en plus rare. De très nombreuses villes ont déjà épuisé leurs nappes phréatiques. Si beaucoup sont confrontés à ces difficultés, ce sont ceux qui sont déterminés à s’attaquer au problème à long terme qui sont à l’origine du changement. Les acteurs du changement sont animés par un objectif commun : laisser un monde meilleur. »

<sectiontitle>Mansi Jain Fondatrice et CEO de DigitalPaani</sectiontitle>

« La clé du changement est de ne plus penser que quelqu’un d’autre devrait résoudre ce problème, mais plutôt de se dire qu’on est capable de le résoudre soi-même.Nous vivons dans un monde où au moins 80 % de nos communications sont visuelles. Pensez maintenant aux 285 millions de malvoyants qui naviguent dans un monde qui n’a pas été conçu pour eux. Pourquoi ne pas défendre les intérêts de cette population importante ? Ces 285 millions de personnes méritent une meilleure qualité de vie, comme tout le monde. »

<sectiontitle>Sadriye Görece Cofondatrice de BlindLook</sectiontitle>

« Vous devez d’abord avoir la conviction que vous avez tout pour changer les choses, et que le moment est venu !L’infection de l’oreille moyenne est la première cause de perte auditive chez l’enfant et d’intervention chirurgicale sous anesthésie générale. Il y a plus de 10 ans, j’ai opéré au Cambodge et je n’ai pas pu poser de tubes auriculaires à des centaines d’enfants atteints d’IED sans salle d’opération, sans appareil d’anesthésie générale ni microscope. De ce déchirement ont jailli à la fois le courage d’agir et un sentiment d’urgence. Nous disposons désormais de CLiKX, le premier dispositif robotique portable au monde pour la chirurgie des tubes auditifs en un seul clic en clinique, sous anesthésie locale et à l’aide d’une lampe frontale. En avant pour changer le monde avec Cartier ! »

<sectiontitle>Lynne Lim Fondatrice et CEO de NousQ</sectiontitle>

QUELLE EST LA PREMIÈRE ÉTAPE POUR CHANGER LE MONDE ?

Les lauréates 2024 de la Cartier Women’s Initiative nous rappellent que le changement commence par des petites actions portées par de fortes convictions.

QUELLE EST LA PREMIÈRE ÉTAPE POUR CHANGER LE MONDE ?

Première étape : hold-up à la boulangerie pour commencer la journée dans les règles de l’art.

<bigtitle>« …et un croissant, s’il vous PLAÎT »</bigtitle>

Attention ! À Paris, les filles qui lisent sont dangereuses. Surtout en terrasse, armées d’un magazine.

<bigtitle>« Café allongé or au lait ?  »</bigtitle>

Clichés, Clichés

Avec Lily Collins, le vrai Paris s'ouvre à vous, là où les clichés n'ont pas peur de la réalité, et où un sac en cuir bien dessiné se fait le compagnon le plus chic.

LE QUESTIONNAIRE
DE PROUST PAR
Lou Doillon

Si vous étiez une chanson ?

Comment vous décririez-vous ?

Votre principal défaut ?

La fleur que vous aimez ?

Qui est votre héros littéraire ?

Quelle est votre occupation préférée ?

Qu’est-ce qui se cache sous votre chapeau ?

Le pouvoir magique que vous aimeriez avoir ?

Votre état d’esprit actuel ?

Smoking ou petite robe noire ?

La première chose à laquelle vous pensez quand vous vous réveillez ?

Quel moment préférez-vous ?

Une montre pour garder une trace du temps ?

L’OBJET INATTENDU :
CHAPEAU L’ARTISTE !