365 - A year of Cartier

L’aventure new-yorkaise de Cartier débute en 1909, l’année où Pierre Cartier, petit-fils du fondateur Louis-François Cartier, traverse l’Atlantique pour ouvrir sa boutique dans l’Upper Manhattan. Aujourd’hui, un nouveau chapitre s’ouvre pour la Maison avec la transformation d’un ancien loft d’artistes en une boutique située dans le Lower Manhattan.

Depuis son ouverture, cette boutique située au 102 Greene Street se veut un lieu de rencontre entre l’artisanat, la culture, la mode et l’art. Construit dans le quartier historique de Cast Iron, le bâtiment a été conçu à la fin du XIXᵉ siècle par Henry Fernbach, un architecte prolifique qui a dessiné la plus grande partie des immeubles de Greene Street, dont l’un des premiers résidents sera un fabricant de chapeaux et de casquettes.

Cartier et Soho : un esprit de créativité partagé
Le 102 Greene Street s’est métamorphosé pour la première fois dans les années 1960, presque 50 ans après la disparition de l’industrie du textile dans le quartier. Un nouveau dynamisme créatif voit le jour en plein centre-ville et SoHo devient l’une des principales communautés d’artistes et de galeries d’art dans le monde. Au cours de cette période, William Tarr, sculpteur et résident du 102 Greene Street, fabrique une porte de 4,26 mètres, composée de plaques de fer superposées et de rivets, qui sert aujourd’hui d’entrée principale à Cartier SoHo, fidèle à cet héritage artistique, permettant aux visiteurs d’être accueillis dans une boutique du XXIᵉ siècle en passant par une porte du XXᵉ siècle.
Un Speakeasy Évocateur
La panthère emblématique de la Maison, représentée sur une fresque originale gravée dans le mur en briques, guide les visiteurs vers le deuxième étage du speakeasy, qui comprend un bar et des espaces lounge confortables, le tout décoré d'un papier peint fait main par Atelier Antonin Anzil. Tapissant les murs, le bas-relief du papier patiné en or de Velin d'Arches illustre un paysage serein avec un motif minéral abstrait, incitant les spectateurs à rêver de faire partie de l'œuvre d'art.
Un écho de paradis
Cartier a commencé par transformer le lieu avec le cabinet d'architecture Studioparisien, qui a réimaginé l'espace comme un grand loft. Équipée de matériaux bruts et précieux, la boutique présente des plafonds et des colonnes en fonte préservés, des murs en briques apparentes, l'escalier, et des planchers en bois précieux — combinant le passé industriel du lieu avec son héritage artistique et les codes intemporels de Cartier.

Les œuvres d’art commandées poursuivent le dialogue créatif avec le quartier et évoquent les archives de la Maison.

Studioparisien a confié à Studio François Mascarello la réalisation d’un panneau en marqueterie de paille représentant un élément caractéristique de la ville : les escaliers en fer. Une galerie de miroirs réalisée par Atelier Bonnefille dévoile des motifs abstraits dans des nuances de bronze. L’étage est sublimé par ces œuvres qui mettent en valeur les collections emblématiques la Maison.

Un Héritage Artistique en Pleine Floraison

Le troisième étage rappelle les lofts historiques du centre-ville qui servaient de studios et de lieux de résidence aux créateurs dans le New York de l’après-guerre, avec un salon, une salle à manger privée et une bibliothèque. Le jardin sur le toit, foisonnant de plantes, est une oasis urbaine qui permet de s’immerger dans la nature en plein centre-ville de New York, au sommet d’un espace qui célèbre l’art, transcendant le passé et le présent pour former des expressions de créativité en perpétuelle métamorphose. Avec l’inauguration du 102 Greene Street, l’esprit de la Panthère de Cartier quitte sa maison de la Cinquième Avenue pour rejoindre Downtown Manhattan, un nouvel espace de création, d’innovation et d’inspiration.